Majorité criminelle

Quelle est la majorité de pénalité:

La majorité criminelle est l'âge minimum requis pour qu'une personne puisse être poursuivie pénalement pour ses actes à l'âge adulte. Au Brésil et dans plusieurs pays du monde, la majorité pénale commence à l’âge de 18 ans .

Également appelé majorité criminelle, il s'agit d'une ligne de démarcation entre le traitement d'un acte et son traitement. Pour les personnes plus âgées que celle établie par la majorité pénale, l'ensemble du processus de jugement est régi par les lois du code pénal du pays.

Les mineurs, cependant, s'ils signalent des actes illégaux, doivent être jugés et punis conformément au Statut de l'enfant et de l'adolescent.

La majorité criminelle n'a pas besoin d'être directement liée à la majorité civile et, dans certains pays, l'âge minimum pour punir criminellement un individu est inférieur à l'âge légal pour voter, diriger, travailler, etc.

Chaque pays a la liberté d'établir l'âge minimum de la majorité pénale, mais le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) conseille les 18 ans, car soi-disant, selon des critères sociaux et biologiques, jusqu'à cet âge en cours de développement.

Ne confondez pas la criminalité avec la responsabilité pénale . Les jeunes, à partir de 12 ans, peuvent déjà répondre à des actes criminels en suivant toutefois une ligne socio-éducative.

L’objectif de la punition pour les mineurs n’a pas pour objet de les faire souffrir pour les crimes qu’ils ont commis, mais bien d’aider à préparer le jeune à l’âge adulte en lui permettant de commencer une vie plus digne.

Voir aussi: le sens de la majorité civile.

Criminalité au Brésil

Au Brésil, la majorité pénale est à 18 ans, selon ce qui établit la Constitution fédérale de 1988.

L'article 27 de la loi n ° 7.209 du 11 juillet 1984 précise que "les mineurs de moins de dix-huit ans sont pénalement inapplicables et sont soumis aux normes établies dans la législation spéciale".

Réduction de la minorité criminelle au Brésil

Cependant, au cours des dernières années, le Projet de modification constitutionnelle de 1993 (PEC) 171 a attiré l'attention des politiciens et d'une grande partie de la population brésilienne. La proposition du CEP est d'abaisser l'âge minimum de la minorité criminelle de 18 à 16 ans.

C’est une grande discussion qui divise le pays en deux courants de pensée: ceux qui défendent le «durcissement» du pouvoir judiciaire, dans le but de punir les jeunes criminels pour leurs actes adultes, contre ceux qui trouvent plus plausible d’investir dans l’amélioration du système socio-éducatif pour aider les mineurs à quitter le monde du crime et à réintégrer la société.

Les opposants à la proposition visant à réduire la minorité criminelle continuent d'affirmer que le système pénitentiaire brésilien actuel ne contribuerait pas à résoudre le problème de la violence, les prisons étant considérées comme des "écoles du crime" plutôt que des centres de réadaptation.